Bir format seçin:

zip 10.1 Mb indir
rar 8.7 Mb indir
epub 10.7 Mb indir
odf 8.3 Mb indir
djvu 9.5 Mb indir
pdf 9.9 Mb indir

Jean-Jacques François Le Barbier l’aîné II: Catalogue de l??uvre dessine: Volume 2

Le Barbier a beaucoup dessiné. Tous dessins confondus – connus, ou simplement mentionnés, ou encore gravés pour l’édition – on peut en dénombrer plus de 1 300 qui peuvent être regroupés en divers types : Dans cet abondant corpus, ce dont nous sommes le plus en manque, ce sont les esquisses, relativement rares ; ainsi n’existe-t-il pratiquement pas d’études préparatoires à ses tableaux, sinon celles que l’on découvre dans un album (D. 1138-1239), datant des dernières années de sa vie, qui concernent la gestation de ses deux dernières grandes toiles : Saint Louis prend l’oriflamme (1814) et l’Apothéose de Saint Louis (1818). Nous savons cependant qu’il en existait beaucoup d’autres, dispersées lors de sa vente après décès en 1826, qui, faute sans doute d’avoir été signées ne sont plus identifiables aujourd’hui. Toutefois, un dessin mettant en scène l’Armement de Persée (D. 482) a l’avantage d’être précédé d’une esquisse très proche qui a été conservée (D. 481) : dessinée à la pierre noire comme celles de l’album, elle est instructive sur la manière dont l’artiste mettait en place son sujet ; le dernier dessin connu de lui (D. 1249) conserve aussi deux esquisses, également à la pierre noire, dans ce même album (D. 1190, D. 1197). Mais sans doute faut-il aussi ranger dans cette catégorie de l’esquisse nombre d’autres dessins répertoriés (D. 494, par exemple) dont le fini ne relève pas de la manière de l’artiste telle qu’elle apparaît sur les œuvres que l’on peut considérer comme véritablement achevées. Il apparaît alors que dans ce travail de recherche préparatoire sur un sujet il pouvait aussi utiliser la plume et l’encre brune ou noire en trait et en lavis (D. 487) ainsi que la sanguine (D. 495). Cette variété de techniques, associées à différentes manières de concevoir un dessin, rend souvent l’identification de ses œuvres difficiles lorsqu’elles ne sont pas indubitablement signées et à ouvert la porte à de nombreuses attributions hasardeuses. L’une des formes les plus aboutie du dessin chez l’artiste comporte l’usage du trait de plume noire ou brune relevé de lavis sépia et occasionnellement de gouache blanche ; ses plus grands dessins, notamment ceux de sa période néo-classique, utilisent ces procédés : D. 124, 181, 653, 670, 679, etc. Il en est toutefois une autre qui eut ses faveurs et dont on sait que le public de son temps l’appréciait beaucoup, ce fut celle des dessins relevés d’aquarelle et beaucoup plus rarement de gouache : nombre de ses vedute italiennes ou inspirées de l’Italie sont ainsi réalisées, mais il ne cessera pas d’en produire (D. 561, 562, 564, par exemple). La production de ces dessins achevés ayant été pour lui une source de revenu régulière, il ne faut pas s’étonner qu’il en ait dupliqué certains en raison peut-être de leur succès ; on en a conservé quelques exemples : D. 48 et 49, D. 74 et 75, D. 126 et 127. Par ailleurs, son autre source de revenu assurée ayant résidé dans sa très grande collaboration avec le monde de l’estampe tout au long de sa vie, il ne faut pas s’étonner que sur la somme de dessins que nous avons répertoriés, on puisse dénombrer quelque 700 vignettes et 200 estampes dont les originaux ont majoritairement disparu, l’existence d’environ 300 d’entre eux étant attestée à différents moments, bien que seulement une centaine d’entre eux soit véritablement connue. C’est fort frustant.

yazar:Michel Jacq-Hergoualc’h
Isbn 10:4907162197
Isbn 13:978-4907162191
yayınevi:Texnai; Edition 1
dil:Fransızca
Tarafından gönderildi
Jean-Jacques François Le Barbier l’aîné II: Catalogue de l??uvre dessine: Volume 2:
3 Şubat 2014
İlgili kitaplar